La douceur en overdose...
La douceur en overdose...
La douceur en overdose...

Qui n'a jamais rêvé d'un robinet au dessus de sa tête

Duquel jaillirait de la douceur de vivre, de la douceur d'aimer...

Il n'y aurait qu'à tourner et se servir, usage à volonté,

Se vautrer dedans, s'asperger le corps en entier,

Boire jusqu'à épuisement du gosier, le ventre nourri,

Et la tête en paix...

De la douceur d'une Maman, ses mains, son souffle, sa voix

Ses bras qui protègent et ses yeux qui aiment,

De la douceur d'un Amour, ses baisers, ses étreintes,

La blancheur de sa peau, l'éclat du visage, l'émoi des silences

De la douceur du vide sous nos pieds, lorsqu'il ne fait pas peur,

Qu'il porte, qu'il guérit, qu'il nous aide à choisir, rester ou partir,

Lorsqu'il nous déstabilise, nous souffle le froid pour désirer le chaud,

Qui n'a jamais rêvé de cela, l'avoir sans effort, sans attente,

Sans rien risquer, juste là, devant sa porte, il n'y a qu'à se baisser....

La cueillir comme une fleur, l'accueillir comme une reine, tombée du ciel,

Juste pour nous, l'éternité à portée de main, la dote de l'existence...

Alors tu ouvres les yeux, en format XXL, tu ne vois rien venir,

Tu tâtonnes, tu questionnes, tu doutes et tu vacilles, personne ne l'a vue,

Aucune trace de son passage, aucun indice, aucune odeur,

Tu comprends qu'il te faudra la donner pour la recevoir,

Que ce n'est pas un dû, pas un droit, qu'elle se mérite,

Qu'elle a des pouvoirs magiques, inespérés, tant attendus,

Qu'une fois que tu y as gouté, tu ne peux plus t'en passer...

A toi "douceur" de tous les instants, tu es sortie de mes rêves

Pour devenir réalité, je t'ai apprivoisée, je t'ai fait mienne,

Que l'éternité en fasse de même...

Retour à l'accueil