Deux jours en apesanteur

Croisements. De sourires lents, d'attentions lentes, profondes.

Des regards justes, posés, profonds.

Des embrassades, choisies, douces, laissant des traces.

Des mots qui portent. Des mots et des phrases.

Des phrases dans des cœurs, intimes, tendres...

Et aussi des Croisements. Comme des coups d'œil, du furtif.

Du pur hasard, du sans importance, des bousculades parfois,

Sans attachement, sans attardement, sans accroche cœur.

Des éclats de rire, autours d'un diner,

Des sanglots d'amour, autours de coups de foudre,

Des émotions en bandoulière, yoyo majestueux !

Des instants en suspension, des mains qui s'ouvrent,

Dans lesquelles j'emprisonne des mots,

Ceux d' Axel, ceux d'Antoine, ceux de Matthieu, ceux de Danielle,

J'emprisonne des sourires, ceux de Marianne, de mes amis, les tiens...

J'emprisonne des silences, des musiques ensorcelantes,

L'amour en point de départ, en point d'arrivée, et comme itinéraire de vie...

J'ai encore sous la langue, sur mes lèvres, les finesses de chaque instant,

Ces pépites pétillantes comme des bulles dans nos verres complices.

Deux jours de voyage intérieur, de connexions à l'imaginaire,

De désirs d'aventure, de projets à venir, de vœux à formuler....

Comme le disait si justement Axel Kahn, le plus important

N'est pas d'aller le plus loin, le plus haut, le plus vite,

Ni d'arriver quelque part, le plus important est le chemin emprunté,

Les étapes, les balises, les arrêts, les leçons....

Mon sac à dos est prêt, qui m'aime me suive....

Photo prise le 18/10 à Albertville lors du Festival du Grand Bivouac

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